Gasby le magnifique

L’élégance et la richesseOnt permis à un homme de trouver la noblesse.La passion et le désirLui ont révélé un sulfureux avenir…Personne ne pouvait lui résister,Il s’était bâtit tout un univers,Un château en verre,Un jardin surélevé,Une piscine pour s’y noyer, Un donjon pour guetter…Surveiller la seule et unique beauté,La lumière qui tenait sa vie en éveil….

Ouvre toi…

Dans la maison de mon amie, Les volets sont constamment fermés, Les jardinières bien abandonnées ; Je n’osais pas rentrer par peur de croiser la folie… Quand, elle sortait de son domicile, Avec ses cheveux mal coiffés, Ses vêtements démodés, Je fixais tristement ses longs cils… A l’école, libre étaient mes pensées, Je m’amusais souvent…

Tableau de Pastel

  Bras dessus, dessous, Un sourire du bout de leur phalange Ils se dandinaient tels des anges, Hors de portée des remous, Des horreurs de la société… L’œil aguerri d’un passant, Victime de cette passion partagée, Crayonna cette scène sans perdre un instant, Cette éteinte musicale fut immortalisée Par le chant des oiseaux touchés Par…

La course à l’illusion

Essoufflée par la vie moderne, Je roule et déboule à toute vitesse Dans les artères de la sagesse… Mais l’humanité est si terne Le temps se contracte, se décontracte, Pour mieux s’abreuver de divertissements. J’en oublie ainsi l’impact de mes actes, Et un vide paradoxal m’envahit lentement, Pourtant je continue de courir, Vers une destination…

Solitude

Dans la profondeur de mes soupirs J’aperçois l’ombre de mes années Elle caresse d’un souffle mes pensées… Pas une larme, ni un sourire Juste un écho lointain Qui piétine dangereusement… Qui se répète sans fin… Est-ce le fantôme de demain ? La peur qui ravage nos âmes Qui préfère la guerre à la vie… Mon navire…

A la mémoire de Mamie Madeleine

« 1922 – 2016 » Ma Mamie était une belle dame, Généreuse, qui aimait rassembler En mangeant une bonne crème renversée… La gentillesse caractérisait cette bonne femme Ma mamie a traversé les années, En s’accrochant à son vieux vélo… Je la revois encore rayer les mots, Et lire passionnément son conte policier Ma mamie portait de longue…

La haine sous remise de peine

Se préserver du monde hypocrite, Écouter ce qui nous plaît, Croire à sa bonne fée, C’est s’enfermer dans un rite… Prendre un miroir pour se regarder, Se voiler pour mieux s’apprécier, Vivre que pour sa propre satisfaction… La société vit de ses punitions… Comment ? Pourquoi ? L’autorité a été transgressée L’ivresse des lois l’aurait-elle…

Vous… et Nous, un Tout … en déséquilibre

UN EMPIRE EN RÉCESSION Notre société est bafouillée par des mendiants Qui ont une soif permanente de la luxure Que sont devenus nos gouvernants ? Ils reconstruisent un monde avec des murs où les lois nous rendent encore plus esclave Nos épaules basses, l’air grave On désillusionne, et certains prient Pour que nos enfants sachent encore…

S’oublier…

Un vieillard des temps modernes, La langue pendante, le regard vitreux La main droite tremblante… Absorbé par sa vie terne, Il réalise qu’il n’a pas combattu A l’époque où tout se réformait Où les lois façonnaient une gigantesque crue Pourquoi s’était-il tut ? Sa jeunesse perdue, enclavée Il se sentait déjà exclu de la société…

UNE MÔME

Une môme, seule, se promenait Vêtue d’un haillon et d’un sourire désabusé… Elle avait pris l’habitude de chanter, Les gens la regardaient et l’écoutaient La petite rêvait d’un avenir grandiose… Un rideau énorme d’un rouge saisissant S’ouvrait et laissait apparaître une chose, Un être doté d’un timbre de voix bouleversant… La Môme dû patienter longtemps…